Le prisonnier

L'immense transport de troupe quadripode marche lentement en direction de l'une des plate-formes de débarquement de l'astroport impérial.
Il positionne son flanc face au terminal tandis qu'une rampe s'abaisse depuis le ventre de l'animal.

Quatre soldats impériaux en armure impécable et portant des DC-15 encadrent un silhouette encapuchonnée dont les mains, humaines, porte de puissantes menottes.
Le groupe emprunte la passerelle.

L'immense porte anti-explosion qui protège l'intégrité de la base s'ouvre devant eux.

Puis l'empereur arrive et dit en approchant:
Il me semblant bien avoir senti la présence d'un pitoyable jedi. Ainsi Vous êtes revenu. J'aurais du élimé Thiks autrefois. Qu'espérez-vous, jedi? Mourir? Me détruire. Même si vous me tuez maintenant, je renaîtrai toujours de mes cendre....

Un officier s'approche de l'Empereur. Il s'incline respectueusement et dit :

- Nous l'avons trouvé dans l'épave du G'throc 720 qui a été détruit par le champs de mine, votre haltesse. Il n'a opposé aucune résistance. Il était seul mais nous pensons que d'autres auraient pu survivre. Nous avons laissé un commando en embuscade.

Il tend un cylindre métallique :

- Il ne portait que cette arme sur lui. Votre haltesse.

L'officier impérial, un homme de valeur, et les 3 soldats d'élite restent au garde à vous sur la passerelle, attendant le bon vouloir de l'Empereur.

L'empereur prend le cylindre métallique que Ness reconnu tous de suite. Il regarde le prisonier et dit:
Pas de doute 'est bien un jedi. Triplé les patrouilles Et ramenez moi mort ou vif les autres. Maintenant je veux voir son visage.


L'empereur manifeste une haine a l'égard du prisonnier. Malgrès le reste de bonté qu'il reste au très profond de lui....

L'officier s'approche du prisonnier et tend la main vers son capuchon.
L'homme lève la paume calmement, ses mains toujours liées dans les menottes, pour lui intimer l'ordre de n'en rien faire. Puis il attrappe lui même les bords du capuchon et le rejette doucement sur ses épaules, révélant son visage.

Il n'a pas plus d'une vingtaine d'années mais il porte les stigmates d'une vie rude et pénible. Son regard intense couleur de tempête est celui d'un homme mûr, empli d'une ineffable sagesse et d'une indestructible volonté. Peut-être aussi l'Empereur y voit-il quelque chose de plus dangereux pour lui qui ne manque pas de le faire tressaillir sous une peur ancienne.

Il replace ses mains dans ses manches.

Sa voix est calme, bien contrôlée, lorsqu'il dit doucement ménageant les accents de La Force avec subtilité :

- Lorsque j'ai senti votre présence sur la planète, j'ai compris que notre rencontre était inévitable. Le temps n'est venu pour aucun de nous deux de mourir, Empereur.

Il incline légèrement la tête sur le coté et sourit inexplicablement.

L'empereur le regarde avec un regard noir. Il dit avec un ton méprisant et agressif:
Que peut-tu m'apporter. Les Jedi t-on-til raconté leur histoire quelle messonge ont-ils dit pour que tu deviennent un des leur. Je méritais d'etre maître jedi mais voyant ma fabuleuse stratégi. Ils m'ont rejeté. Votre sort étant un cadeaux. Ceux qui sont mort avant toi ont eut droit a une mort rapide. Ta sagesse est grande mais ne veux rien dire pour moi. Avec ta volonté je ne pourrais te comrompre facilement....

Le jedi sourit à nouveau en regardant le sith dans les yeux avec comme... de la compassion. Il ne perd pas son flegme :

- Vous avez été l'un des notres Empereur. Et si cela a été possible, sans que nous vous démasquions, c'est parce que vous avez beaucoup partagé avec nous. Cette partie là de vous peut encore gagner ce combat. Elle n'est pas perdue...

Il approche légèrement son visage de celui de l'Empereur :

- ... Je le sens.

Il reprend sa position droite pour attendre la réponse de l'Empereur.

L'empereur le regarde et répond:
Quoi?! Encore le Blabla incompréhensive des maître jedi. Tu veut bien parler clairement pour une fois?!

Le jedi sourit toujours :

- Ce n'est pas grave Empereur. Nous avons le temps d'en reparler. Si je peux satisfaire votre curiosité en la matière, je ne fuirais pas mon devoir.

L'empereur lui jette un nouveau regard et lui envoie un éclaire pour le faire taire en disant:
tu m'agace a sourir bétement. Emmenez sur Kessel.
Puis il monte sur son vaisseau et partie en direction de Kessel.

Les bouts des doigts des deux mains de l'Empereur, paumes vers le bas, jette de fins arcs électriques bleutés qui se ruent sur le corps du jedi.
Le jeune homme est assailli par une douleur irrévocable qui dépasse la simple alarme nerveuse... une souffrance qui fait violence à l'âme... une affliction profonde qui corrompt La Force qui alimente son existence.

Le subconscient d'Ayud est tenté une seconde de se défendre... ses mains trempées dans La Force s'interposent presque pour capturer les éclairs. Son esprit enveloppe la poignée du sabre dans le manteau de son tortionnaire...

Mais il ne fait rien. Ce n'est pas encore le bon moment. Sa volonté prend le dessus et il roule sur le sol en proie à un tourment consenti qui rendrait fou la plus endurcie des créatures de La Galaxie.
De petites étincelles bleuâtres résiduelles courent sur tout son corps lorsque l'Empereur lache son attaque.

D'un geste, l'Empereur demande aux soldats de conduire le prisonnier immobilisé au sol dans sa navette.

-> Le bloc pénitentiaire de Kessel